Recrutement d'Aldamir

Le printemps passait et il n’était pas encore l’heure de se reposer pour Aldamir, il espérait d’avantage de combats, de luttes, de guerres... Il était enfin venu le temps de passer à des choses plus sérieuses, et surtout un plus grand investissement de son empire dans le monde d’Orkandia.

Malgré son appartenance aux Cavaliers de l’Aube, la séparation de la guilde et la lassitude en son sein l’ennuyait plus qu’assez. Certains empereurs prient tour à tour leur chemin, tandis que d’autres contactèrent le guerrier lassé de ce train-train quotidien.
Une première guilde vint, suivie d’une seconde. C’est alors qu’il fit son choix et se mit donc en route vers la cité d’Alicandia...

Escorté à cheval, le sir Aldamir arriva aux portes de l’immense ville. Il entra seul et fonça à marche rapide vers la salle de recrutement, quelques regards à gauche, à droite, il fut rendu.

Après quelques instants afin que la salle s’aménage de quelques seigneurs pouvant désormais l’écouter, il prit la parole :

Salutations à tous ! Un déclin de la tête, il poursuivit.

Je suis le Sir Aldamir, dirigeant et stratège des terres Lumbar. Comme vous pouvez le remarquer de part ma présence en ces lieux, je suis ici pour espérer être des vôtres.

Après avoir été contacté par le seigneur Kirkland, je me permets de promettre à vos rangs. Je suis un seigneur qui ne se lasse pas des combats et qui sera prêt à faire valoir la puissance Elfique Noire jusqu’au bout de mon épée à tout moment. Aussi, vous pourrez compter sur moi quant à l’activité intense de mon empire, ainsi que par mon engagement militaire et diplomatique s’il le faut.

Une courte pause, un regard en l’air poursuit d’un fin sourire, il continua :

Comme indiqué dans les registres d’Orkandia, vous êtes en guerre contre ces misérables Chevaliers de l’ « Apocalypse », comment prétendre à un nom pareil quand on est pas fichu de passer une défense sans l’aide d’un ami. Bref, je ne m’éterniserai pas sur le sujet mais c’est avec plaisir que je combattrai à vos côtés cette guilde, qui n’a pour moi que l’ancienneté !

Après s’être redressé comme un garde à vous, il finit son discours...

Je vous laisse réfléchir à ma candidature, et si plus d’informations vous sont redevables, n’hésitez pas à m’en faire savoir.

D’un pivot, il recula en attendant réponses à ses mots.

Genghis Crâan, seigneur de la Horde D'Or avait écouté avec attention les parôles du souverain du Lumbar.

L'orque porta sa chope de lait de yak à ses levres. Il but deux longues gorgées.

Il était prets ! prets à jeter le récipient en bois sur le visiteur en signe de bien venue.

Les rites nomades de la Horde D'Or pouvaient être étranges et déstabilisantes.

Genghis Crâan attendait désormais la réponse des chefs de l'alliance avant de lancer son projectile

Soudain, la porte s'ouvrit en grand, et un orque de haute taille entra. Il portait une armure... blablabla, enfin, vous connaissez la chanson... Donc, le Spectre déboula dans la salle. Il arracha a un scribe une retranscription des débats, la lu attentivement et poussa un cri.

"Yes! Enfin un qui demande a nous rejoindre dans la noble langue de Dame Herpé! Je désespérais !»

Il entama une étrange danse de joie, avent de se rendre compte qu'on le regardait. Il s'immobilisa.

"Hum hum... eu nous disions donc..."

Il s'approcha dignement du postulant.

"Salutation a vous, sir Aldamir. Je me présente, Saint-Medar, Mage, Tavernier, Spectre, Chevalier et autres titres attenants. On m'a chargé d'accueillir les nouveaux arrivants. Je vous sert quelque chose, peut être ? Un lait de yak ? Une bière ?»

Aldamir sentait de plus en plus de regards se fixer sur lui, mais il avait appris à garder son sang froid dans ce genre de situations. Tandis qu’il remarqua un orque qui lui semblait étrange, on vint interrompre ses pensées pour lui proposer un petit remontant.

Cet homme se nommait Saint-Medar et il était tavernier ; voilà deux choses nouvelles qu’avait appris le nouvel arrivant, une première avancée, non ?

D’abord un peu surpris par l’accueil convivial qui lui était destiné, il répondit :

Euh... Bonjour Saint-Medar, c’est donc vous le célèbre tavernier de cet endroit.
Je ne m’aurai pas refusé à un petit quelque chose pour me déshydrater, mais je ne pense pas traîner ici trop longtemps, j’attendrai donc une réponse sans, merci.

Il avait peur de regretter ses mots, mais il n’en fut rien ! Le chef de l’alliance donna peu de temps après sa réponse qu’il écouta attentivement... Il était donc accepté, mais unedernière question en tant que voyageur lui était adressée.

Evidemment, je réponds sans hésitation que je prendrai mon équipement. D’un ton sadique, il poursuit : Ne me prenez pas pour un paladin qui veut le bien partout, je me contrefous de la vie d’autrui, cependant, je ferai tout pour mon profit personnel, et bien entendu, celui de ma guilde.

Donc à moins que ce bateau soit embarqué par vous et vos hommes, je n’aiderai pas à l’évacuation.

Il s’approcha désormais un peu plus près de Manetheren avec un sourire amical.

En tout cas, je vous remercie de m’accepter parmi vous, et comme promis, je ne faillirai pas à mes engagements ! Nous pouvons donc terminer notre discussion dans un endroit plus approprié si vous le désirez.

Sinon, je vais de ce pas visiter votre cité, qui m’a l’air, des plus merveilleuses.

Les muscles du bras de Genghis Craan se bandaient en prévision du lancé.

Avior traversa le mur et fondit sur Lumbar et commença à l'étrangler.

Ce bâtard putride va périr de ma main ! Il a détruit mon royaume ! Le premier qui approche est transformé en os ! Je demande un duel !

Manetheren jeta un simple sort qui fit voltiger Avior à l'autre bout de la pièce.

Calmons nous, nous sommes du même bords désormais.
Saint-medar, pourquoi dites-vous que sommes une dictature déguisé? Dictature tout cours suffira!

Manetheren s'excalffa et s'adressa ensuite à Aldamir:
Votre réponse me satisfait. Mais rappelez-moi je ne jamais embarquer avec vous! *large sourire*

Une nouvelle fois, félicitations et bienvenue parmi nous!

Manetheren regarda ensuite genghis en signe d'acquiesement.

Avior se releva.

Ton dernier soupir... pourrait bien être poussé dans ton lit Aldamir...

Avior fronça les sourcils.

Et avec ça Aldamir... quel voie choisissez-vous ? Celle des assassins ? Des guerriers ou des mages ? Pour ma part, je dirige la voie des assassins. Evidemment, si vous prenez la voie des assassins, vous serez... comment dire ? Protégé de mes assassinats ? Bien que je ne vous apprécie pas, si vous choisissez cette voie, vous ne connaîtrez pas le fer de ma dague...

Avior ferma les yeux et s'écroula dans un fauteuil en soupirant...